Les spécialités niçoises
La gastronomie méditerranéenne est très connue en Europe et dans le monde entier. Et la cuisine niçoise a aussi ses spécialités.
Dans les restaurants du Cours Saleya, on peut goûter le traditionnel « Menu Niçois », qui permet aux clients de choisir une entrée, un plat et un dessert. Dans le Vieux-Nice, on peut se promener dans les petites rues et découvrir des restaurants locaux.
Je recommande comme entrée les farcis niçois: des légumes garnis avec une mélange de viande, jambon, œufs et épices et comme plat principal les « Raviolis à la Daube« . C’est délicieux !
Et en dessert, la tourte de blettes, torta de blea en nissart (tourte sucrée – salée à base de blettes (sorte d’épinards), de pignons de pin, de raisins secs, de sucre…)
D’après Juliana D. A.
Au goût thé d’antan
(31 avenue Borriglione – Nice)
Pour le déjeuner, j’aime bien aller dans un très petit restaurant pas loin de l’école. Ce restaurant est situé avenue Borriglione. L’atmosphère me plait parce qu’elle est différente d’autres restaurants touristiques. Comme je n’aime pas trop manger à midi, cette adresse est parfaite pour moi. Le chef propose trois tartes salées différentes accompagnées d’une salade. Pour le dessert, on a la possibilité de choisir entre trois gâteaux. La serveuse est très gentille et j’ai pu parler un peu français avec elle.
Formule à 11.90€ : tarte salée, gâteau, café et carafe d’eau.
Fermé le dimanche et le lundi
La Barque bleue
(7 quai des deux Emmanuels – Nice, port)

Il y a plus de vingt ans, j’ai pris des cours de français à Nice. Depuis ce séjour, je reviens chaque année à Nice pour quelques jours. J’aime bien l’atmosphère de cette ville et j’aime me promener sur la Promenade des Anglais. Une autre raison de revenir chaque année, c’est le menu de poissons du restaurant « la barque bleue » situé sur le port de Nice.
Le restaurant offre chaque jour des poissons frais grillés, selon « arrivage du jour ». Les clients peuvent choisir entre la daurade, le loup ou la sole meunière. Pour moi, la qualité de ces trois poissons et la préparation sont extraordinaires !
Avant de cuire le poisson, le serveur nous le montre sur un plateau, nous en indique le poids et nous demande si cela nous convient.
J’apprécie de passer une soirée dans ce restaurant pour un excellent dîner accompagné d’une bonne bouteille de vin tout en admirant le coucher de soleil derrière la colline du château !
Hans S.
La salade niçoise
Connue dans le monde entier, la salade niçoise est la spécialité culinaire par excellence de la ville. Avec la ratatouille ou encore la socca, elle est l’ambassadrice du patrimoine culinaire niçois. Souvent galvaudée, elle a ses ardents défenseurs.
Un cocktail de saveurs et de couleurs…
S’il vous prend l’idée de concocter votre salade niçoise ou d’en consommer une au restaurant, alors méfiez-vous. Il existe en effet un critère fondamental : elle ne comporte aucun légume cuit. Ne cuisinez ni haricot, ni riz, ni pommes de terre, au risque de vous attirer les foudres des puritains de la salade niçoise. Car elle est un subtil mélange d’arômes et de couleurs. Tomates, anchois, olives noires de Nice, œufs durs, basilic et cébettes composent la base traditionnelle de ce plat typiquement méditerranéen. A votre guise, et en fonction des saisons, vous pourrez y ajouter, concombres, artichauts, radis, céleri, mesclun, fèves et oignons rouges. Et pour l’assaisonnement, une pointe de vinaigre est tolérée en plus de l’huile d’olive.
… à déguster en toute circonstance
Plat estival par excellence, la salade niçoise possède également sa version nomade : le pan bagnat. Là encore, évitez de vous mettre à dos les niçois en l’appelant « pain » bagnat. Le pan bagnat était à l’origine le casse-croûte des pêcheurs. Le rituel consistait à mouiller le pain rassis avec de l’huile d’olive pour le ramollir. Pan banhat signifie en effet « pain trempé » en occitan. Une fois humide, on glisse entre ses deux tranches rondes les mêmes ingrédients que ceux de la salade niçoise. Pratique à transporter, riche en vitamines, il est le compagnon idéal pour une balade au soleil. Certains s’insurgent contre les innombrables sandwichs vendus sous l’appellation « pan bagnat » qui n’ont pourtant rien de commun avec le classique niçois.
Respecter la tradition niçoise
Alors certains passent à l’offensive pour défendre leur patrimoine. Tout comme il existe à Marseille une charte de la bouillabaisse, des restaurateurs niçois se sont unis pour créer un label de l’authentique pan bagnat. Leur but est de certifier le respect de la tradition niçoise et de différencier leurs produits des succédanés vendus sous cette appellation. Un label « cuisine nissarde » a également été créé dans les années 2000. C’est Renée Graglia, ardente défenseuse de la gastronomie niçoise et célébrité locale décédée en juin 2013, qui en est à l’origine. Un comité technique composé d’une dizaine de professionnels du tourisme et de la gastronomie a édité une quinzaine de recettes niçoises typiques. Les restaurateurs qui souhaitent bénéficier de ce label doivent en proposer au moins trois sur leurs cartes. Aujourd’hui, quinze restaurateurs de Nice et sa région en bénéficient. Vous êtes donc prévenus : la salade niçoise a une recette bien précise. Méfiez-vous des contrefaçons.